UN PEU D’HISTOIRE

Un résumé de l’Histoire d’ Olonzac du VIème siècle avant J.C à nos jours.

Dès le VIème siècle avant J.C, existait au sud ouest d’Olonzac un oppidum, le Mount Ferrat : maisons et enceintes en pierres dont il reste des vestiges et où des fouilles ont mis au jour une foule d’objets témoins d’une active vie communautaire.

Sur le site de saint Clément, plus près du village actuel, on a trouvé des restes d’une occupation prolongée par Ibères, Ligures, Volques, peuples gaulois du Midi à religions polythéistes servies par les Druides.

Les Romains qui envahissent le sud de la Gaule dès 150 av J.C voient immédiatement la position stratégique du site d’Olonzac, au confluent de deux rivières et où il suffit de creuser des puits de quelques mètres pour avoir l’eau en abondance. De plus, à une demie lieu, se trouve un passage à gué sur l’Aude (dont les deux points de traversée de part et d’autre donneront Homps et Tourouzelle), à mi-chemin de Narbonne-Minerve et de Béziers -Carcassonne, un ‘castrum’ est donc établi sans beaucoup de conflits avec les habitants : Olonzac est né Olentiacum, villa in pago Narbonensi. C’est la plus ancienne dénomination datant de 852 qui a été retrouvée. (par la suite d’autres seront données : Olonzanicus, Oronzaco, Olonziacho, Olonsac, Oulounzaco, Oronsac.)

Après plusieurs siècles de paix romaine, vers 410 après. J.C arrivent dans la région les Wisigoths qui s’installent sans trop de heurts avec les habitants, l’organisation administrative romaine subsiste tant bien que mal. Malgré l’expédition de Clovis en 507 qui défia et tua Alaric II en 510, cette domination durera jusqu’au 8ème siècle.

De 710 à 759, les Sarrasins venus d’Espagne occupent la Septimanie mais affaiblis par la défaite de Poitiers, ils ne peuvent empêcher les habitants révoltés d’obtenir le ralliement de la Septimanie à Pépin le Bref, Roi des Francs, l’installation de la suzeraineté ne se fait pas sans heurts !

Le premier seigneur d’Olonzac fut Oton, (Otonis d’Oronzac) dont il est fait mention en 1095.

En 1209, après la tuerie de Béziers, Olonzac se rend à Simon de Montfort. Le seigneur d’Olonzac est maintenu dans ses terres ; malgré les rébellions sporadiques des habitants qui valurent à Olonzac d’être inscrit sur les listes des villes à visiter par les inquisiteurs, le seigneur d’Olonzac assiste au siège de Montségur en 1244.

En 1309 Philippe Le Bel échange avec Durban, seigneur de Leucate, le château d’Olonzac contre celui de Leucate : ainsi commence la lignée des Durban, nouveaux seigneurs d’Olonzac, confirmés dans leur fief par Philippe de Valois en 1342.

De 1348 à 1361, la peste décime les habitants et les brigands dévastent la région, Olonzac petite place fortifiée de 150 feux demande et obtient le rassemblement dans son enceinte de tous les habitants des hameaux écartés. Mais 500 feux ne peuvent y contenir !

Vers 1371, les consuls décident de reconstruire une nouvelle enceinte fortifiée avec la participation de tous ce qui crée une forte solidarité et ces travaux donnent des droits imprescriptibles reconnus par le seigneur, qui s’ajoutent aux prérogatives rachetées peu à peu à celui-ci. L’église Saint Jean du Puits d’Olonzac existait déjà en 852, avec la croissance de la population, on construit une deuxième église (dédiée à Notre Dame, elle fut détruite en 1871 après une forte polémique et reconstruite sur le même site après vente aux enchères de la plupart de ses composants !)

Vers 1400, un différent oppose les consuls au seigneur Guillaume de Durban ; une supplique est adressée au roi Charles VI, après enquête, Guillaume de Durban sera décapité en 1405. Olonzac devient cité royale, les armes de la ville libre deviennent ‘d’or, au pot avec une anse, le tout de gueule au chef de France’ (marmite avec anse surmontée de trois fleurs de lys). C’est le début d’une prospérité qui est interrompue par les guerres de religion. A cause de sa position stratégique, Olonzac est au centre des enjeux et devient même, en 1567, le siège de fait du diocèse de Saint-Pons qui est tombé aux mains des protestants. Après trente ans de combats interrompus par de courtes trêves, la promulgation en 1598 de l’Edit de Nantes redonne la paix à un pays exsangue. Cependant, les troubles persistent pendant tout le XVIIème siècle. En 1620, Olonzac résiste au siège d’une troupe huguenote commandée par le Duc de Rohan, et acquiert ainsi une réputation de place imprenable.

La construction du Canal du Midi apporte, dès la fin du XVIIème siècle, une activité économique certaine, mais aussi des inconvénients importants : les rivières avaient été prévues pour se déverser dans le canal, mais rapidement vu la quantité importante d’alluvions, cette arrivée d’eau est supprimée, mais aucun exutoire n’est construit ! Ce sera fait bien plus tard.

Le XVIIIème siècle sera jalonné de calamités dues le plus souvent aux intempéries et aux épidémies. Des périodes de gel intense, des inondations, plongent les habitants dans la misère. La Révolution se passe sans excès à Olonzac, ainsi que l’Empire. En 1807, Napoléon autorise le Maire d’Olonzac à vendre les remparts et les fossés de la ville. Les pierres serviront à la construction de maisons hors les murs, et à paver les boulevards du tour de ville actuel.

Après avoir connu une population de plus de 2500 habitants, le phénomène général de dépopulation des campagnes n’a pas épargné Olonzac qui compte actuellement un peu plus de 1 800 citoyens.

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